Database
The immunities of States and international organisations
This database contains the original national contributions bringing together information on The immunities of States and international organisations
Information sur la contribution
- Etat membre
- France
- Thèmes
- Type de document
- Jurisprudence
- Lien permanent vers la contribution
- http://www.cahdidatabases.coe.int/C/Immunities/France/2000/304
- Attachments
- Traductions
-
- Aucune traduction
- Ajouter une traduction
CE DOCUMENT PEUT ETRE CITE COMME SUIT :
Base de données du CAHDI "Les immunités des États et des organisations internationales" - contribution de France - Jurisprudence du 06/07/2000
Base de données du CAHDI "Les immunités des États et des organisations internationales" - contribution de France - Jurisprudence du 06/07/2000
Société Creighton c. Ministre des finances de l'Etat du Qatar et autre
(service) Auteur
Cour de cassation (1ère chambre civile)
Date de la décision, du jugement ou de l'arrêt
06/07/2000
Points de droit
« L'engagement pris par un Etat signataire de la clause d'arbitrage d'exécuter la sentence dans les termes de l'article 24 du règlement d'arbitrage de la chambre de commerce international implique renonciation de cet Etat à l'immunité d'exécution ».Résumé de l’affaire
n/aSources
Bulletin civil, I, n°207Informations complémentaires (explications, notes, etc.)
La Cour de cassation fonde la renonciation par l'Etat étranger à son immunité d'exécution sur l'interprétation des termes de l'article 24 du règlement d'arbitrage de la Chambre de commerce international auquel renvoie la clause d'arbitrage signée par le Qatar, selon lequel « les parties s'engagent à exécuter sans délai la sentence à intervenir et renoncent à toutes voies de recours auxquelles elles peuvent renoncer ».Traditionnellement, les tribunaux français considéraient que le recours à l'article 24 du règlement d'arbitrage de la CCI ne pouvait être interprété comme emportant renonciation à l'immunité d'exécution. En effet, les tribunaux français considéraient que l'engagement d'exécuter une sentence devait être distingué de la renonciation à l'immunité d'exécution, cette dernière s'appréciant par rapport à des biens déterminés (cf. Cour d’appel de Paris, 1ère chambre, section A, 21 avril 1982, Revue critique de droit international privé, 1983, p.101).
La Cour de cassation demeure néanmoins attachée à l’exigence du caractère non équivoque de la renonciation de l’Etat étranger à son immunité d’exécution.